Dakhla

La kasbah de Tamdakht

Au début du XXe siècle, de plan rectangulaire autour d’un grand patio central, cette kasbah avait cinq niveaux qui la présentaient extérieurement comme une très haute bâtisse; elle s’harmonisait ainsi avec le milieu où elle se trouve. Elle avait neuf tours construites en briques et en pisé. A côté, un édifice fut construit postérieurement en pisé, en plus des annexes en pierres notamment sur la face nord. Face sud fut aménagé une cour de grande dimension avec une partie destinée aux hôtes. Une galerie-balcon avec des arcades donnait sur la cour.

Au début du XXe siècle, de plan rectangulaire autour d’un grand patio central, cette kasbah avait cinq niveaux qui la présentaient extérieurement comme une très haute bâtisse; elle s’harmonisait ainsi avec le milieu où elle se trouve. Elle avait neuf tours construites en briques et en pisé. A côté, un édifice fut construit postérieurement en pisé, en plus des annexes en pierres notamment sur la face nord. Face sud fut aménagé une cour de grande dimension avec une partie destinée aux hôtes. Une galerie-balcon avec des arcades donnait sur la cour.
Kasbah de Tamdakht old  
Après l’indépendance, la kasbah de Tamdakht, abandonnée aux intempéries, servit de prison quelques mois à la famille Oufkir après la tentative de coup d’état de 1972 du général Oufkir, commandant en chef de l’armée et ministre de la défense d’Hassan II. A cette occasion, la kasbah fut modifiée de manière à interdire les contacts avec l’extérieur. Beaucoup d’accès et de fenêtres sont encore murés aujourd’hui et une grande partie de l’édifice est en ruine. L’état de conservation de la kasbah centrale est pratiquement en ruine, il ne reste que cinq tours en très mauvais état; l’intérieur, avec la grande partie de murs extérieurs, est effondré.

 

Kasbah de Tamdakht
Kasbah de Tamdakht intérieur
Le site a servi de décor pour le film britanno-américain L’homme qui voulait être roi réalisé par John Huston, avec Sean Connery et Michael Caine, sorti en 1975.
C’était l'adaptation d'une nouvelle de Rudyard Kipling qui porte le même titre, publiée en 1888.
Synopsis. Aux Indes, Daniel Dravot et Peachy Carnehan, deux amis britanniques, anciens militaires, francs-maçons et surtout aventuriers déterminés et peu scrupuleux, caressent un rêve fou : entrer au Kafiristan (un pays légendaire où aucun Européen n'a mis le pied depuis Alexandre le Grand) et en devenir les rois. Avec l'aide d'un journaliste anglais (qui dans le film, mais non dans la nouvelle, est Rudyard Kipling), ils parviennent à entreprendre le périlleux voyage qui est le début de leur aventure...
En 1974, le tournage des scènes prévues au Maroc, s'est déroulé dans la vallée d’Ounila, à Tamdakht et aux Aït Ben Haddou. D’autres séquences ont été tournées à Chamonix, à Glen Canyon aux Etats Unis et en studio en Angleterre. L'Homme qui voulut être roi était un projet désiré et fantasmé depuis 25 ans par le réalisateur John Huston.
Pour la petite histoire :
- Dans la scène de l'avalanche on aperçoit des traces de ski.
- Les chameaux qu'on voit dans le film sont africains (ce sont des dromadaires) et non asiatiques.
- Les prêtres et les habitants de Sikandergul parlent l'arabe dialectal marocain, John Huston ayant recruté ces acteurs parmi les habitants de la vallée d’Ounila et de Tamdakht, les dialogues dits par le grand prêtre sont fidèles aux traductions du texte du scénario, sauf lors des plans où il dévoile la pierre où est gravé le signe des francs-maçons. En substance, le prêtre disait: "Ceci est ma terre et mon pays. Vous ne l'aurez jamais. Vous n'êtes pas les bienvenus", c’est l'exact contraire de la traduction du texte du scénario !.
- Sean Connery réalisa lui-même la cascade périlleuse à la fin du film.
- Sean Connery rencontra sa future femme Micheline Roquebrune, une française, à Marrakech durant le tournage du film.
sean connerysean connery 2
 
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