Depuis quelques années, le niveau du fleuve reste bien bas sans que l’on sache réellement réellement en déterminer la ou les causes. On évoque le barrage de Manantali au Mali, dont les vocations d’origine étaient de produire de l’électricité, autant pour le Mali et la Mauritanie, de rendre le fleuve navigable et de doter le Chemama d’un plus grand nombre de périmètres irrigués. Si le premier volet est réalisé, le second ne l’est que partiellement, quant au troisième, si les cultures ont effectivement vu leurs surfaces s’accroître, il semble bien qu’une conséquence aussi fâcheuse qu’inattendue ait vu le jour : la raréfaction certaine des poissons dans le fleuve sénégal.
Plusieurs station à carburant en ville.
La capitale du Trarza a été fondée il y a plus de trois siècles par un certain Ma Rosse Wande, un pêcheur wolof. Les premiers habitants, venus du Sénégal, étaient majoritairement d’origine sérère et wolof. La petite histoire raconte que quelque temps après leur installation, ils eurent peur en découvrant des traces de chameau, animal inconnu pour eux, et s’enfuirent au Sénégal où il fondèrent Diourbel. Preuve, un quartier de Rosso porte toujours le nom de cette ville sénégalaise. Plus tard, des habitants de Saint-Louis s’installèrent à Rosso pour y faire le commerce de la gomme arabique et du sel. Jusqu’en 1930, Rosso vivait dans l’ombre de Médredra dont elle dépendait administrativement. Avec le trafic vers l’Afrique Noire et le passage du bac, Rosso prit de l’importance et supplanta Medreda.
En 1952, une crue esceptionnlle du fleuve Sénégal la détruisit à 90%. Reconstruite elle ne représent aucun intérêt sur le plan historique sauf la visite à l’ancienne maison coloniale de l’entreprise de transport Lacombe.